Certaines abeilles fossilisées dans l’ambre marin prouvent qu’elles peuplaient la Terre il y a 60 millions d’années. L’ambre est une résine fossile végétale.

 

       Ainsi depuis des siècles, l’abeille participe au maintien de la vie sur Terre. En butinant, les abeilles assurent la pollinisation des arbres fruitiers et d’une infinité d’espèces végétales. Les abeilles sauvages, discrètes et méconnues jouent un rôle essentiel dans cette pollinisation de la flore sauvage et d’un grand nombre de cultures. Sans elles, la reproduction sexuée de la plupart des espèces végétales qui peuplent notre environnement seraient mises en péril et l’intégralité de nos écosystèmes serait menacée. Au fil des siècles, l’homme a su « apprivoiser » cet insecte et reproduire la ruche dans laquelle les abeilles évoluent aujourd’hui au quotidien dans la nature.

 

     Nous avons questionné un apiculteur qui nous a beaucoup renseigné sur les différents matériaux employés pour la  formation des ruches. Au début du 20ème siècle, ces ruches fabriquées par l’homme sont en liège, en argile (en forme de cône) ou encore en paille. Un apiculteur va alors s’occuper de ses ruches pour en récupérer le miel produit. Ces ruches sont situées près des champs pour une plus grande diversité des fleurs et ainsi une plus grande diversité des miels. Pour construire ces ruches, l’apiculteur allait jusqu’en 1920, chercher des feuilles de cire dans la nature. Celles-ci constituent la base du gâteau de cire. On a pu remarquer que les feuilles de cire étaient composées d’alvéoles de forme hexagonale qui doivent être parfaites afin que les abeilles puissent bâtir.

En effet, certains chercheurs se sont penchés sur le sujet, comme Aristote qui a été le premier à avoir observé la forme hexagonale des alvéoles ou encore Pappus, un mathématicien grec.

 

    L’Apis mellifera est l’espèce la plus courante chez les abeilles, elle est présente dans de nombreux pays du monde. C’est une espèce peu agressive et c’est la seule qui accepte d’occuper les ruches construites par l’homme. Elle est incapable de vivre seule, l’abeille prospère donc en communauté.

 

C’est pourquoi nous nous demanderons comment la ruche s’organise et comment cette organisation permet  d’édifier des alvéoles dont la forme est optimale ? Pour y répondre, nous présenterons tout d’abord, l’abeille dans son ensemble. Puis, nous étudierons l’organisation de la ruche. Enfin, nous verrons que l’alvéole présente une forme parfaitement optimale.